Evoluer, grandir, me guérir, c’est, pas à pas, ôter les voiles qui masquent la lumière de mon âme…
La voie privilégiée de l’évolution personnelle et spirituelle est le chemin de la conscience… Mettre en lumière tout ce qui nous sépare de QUI nous sommes au plus profond de nous, de notre vraie nature. Ceux qui ont choisi une voie spirituelle l’appellent ‘Moi supérieur’, ‘Soi’, ‘Maître intérieur’ ou ‘Double quantique’. L’appellation a finalement peu d’importance.
Les buts recherchés sont toujours les mêmes : Evoluer vers SOI, c’est devenir acteur de sa vie (sortir de l’état de victime) et être certain que nous avons le pouvoir de nous changer, que nous avons du pouvoir sur notre réalité, notamment celui de construire une vie épanouissante et qui nous permet de nous réaliser pleinement.
C’est aussi avancer vers plus d’amour de soi, d’estime personnelle et donc, de sagesse et de paix intérieure.
Enfin, c’est cheminer vers notre lumière intérieure et rayonner toujours plus d’amour pour l’autre, pour l’humanité, pour la nature, pour la terre…
Depuis 20 ans, le travail en conscience, j’en ai fait un sport quotidien, une discipline de vie. Je veux dire que c’est une attention que j’ai accordé à mes ressentis, à mes pensées chaque jour, quasiment d’heure en heure …
Vers 30 ans, j’ai choisi de suivre une thérapie qui a duré un an (avant même mon premier éveil) et je me suis rendu compte qu’elle a été un atout pour la suite parce qu’elle m’a appris à porter mon attention sur mes pensées, mes émotions, mes malaises, à me poser les bonnes questions et à trouver les réponses adéquates.
Je ne dis pas qu’une thérapie est un passage obligé, elle a été une bonne aide me concernant.
Cependant, le chemin en conscience n’a jamais de fin et le pire des pièges est de penser que ça fait si longtemps que je travaille sur moi que je n’ai plus rien à découvrir ou à nettoyer…
Sortir de l’état de victime, devenir acteur de ma vie, retrouver ma nature profonde passe nécessairement par l’effort d’interroger mon ressenti : Qu’est-ce que je ressens ? D’où vient cette tristesse, cette colère, cette souffrance, cette frustration ? Qu’est-ce qu’elle me dit de moi ? De mon histoire ? Est-ce que cette émotion (cette peur, cette colère, …) est encore justifiée ? Est-ce que ce trait de personnalité est ma part d’ombre sur laquelle je devrai particulièrement travailler?
Rien que sur la peur, il y a tout un univers à explorer : ‘Peur de l’inconnu’, ‘peur de la différence’, ‘peur d’être différent’, ‘peur de l’abandon’, ‘peur du rejet’, ‘peur de la trahison’, ‘peur de l’humiliation’, ‘peur du conflit’, ‘peur de manquer de …’, ‘peur de la solitude’, ‘peur de la foule’, ‘peur de la mort’ …
Les avez-vous dépassées ? Moi pas, pas toutes, en tout cas.
Et qu’en est-il des croyances ?
Il y en a tant, à l’échelle de la personne, de celle de la société et au de-là.
Quelques exemples :
‘Je suis trop timide’- ‘Je n’ai aucun talent’ – ‘Personne ne m’aime’ – ‘Je suis trop sensible’ – ‘Etre gentil, c’est être faible’ – ‘C’est toujours le plus fort qui gagne’…
Celles liées à la féminité : ‘Une femme doit avoir une apparence soignée’ – ‘Elle doit suivre la mode’ –‘Elle doit être mère pour être pleinement femme’ – ‘Une femme épanouie doit combiner travail, vie de famille et gestion de la maison à la perfection’ – ‘Sa maison doit être rangée et propre’ …
Celles liées à la virilité : ‘Un homme ne pleure jamais’ – ‘Il doit se montrer fort, fier, battant’ – ‘Il doit être le meilleur et dominer’ …
D’autres, en vrac : ‘Il faut être normal et conforme à ce que la société attend de nous’ (Qu’attend-elle de nous ?) – ‘Il faut avoir un beau diplôme pour réussir dans la vie’ (Mais qu’est-ce qu’un beau diplôme et qu’est-ce que « réussir » ? Selon quels critères ? Edités par qui ?) – ‘Il faut travailler tous les jours’ (se rendre utile) – ‘Il faut gagner un bon salaire’ – ‘Il faut accumuler des biens’ – ‘Je ne peux pas changer de travail 5 fois de suite’ – ‘Je dois un respect sans faille à mon patron, à mes parents et à ma famille’ – ‘Je dois acquérir les dernières nouveautés technologique’ – ‘Si je suis malade, je dois consulter un médecin’ – ‘La médecine traditionnelle et les médecines parallèles s’excluent mutuellement’ - …
Les croyances, comme des vieux schémas, nous nous les imposons. C’est un vaste travail de s’en libérer. Mais quelle légèreté gagnée quand on parvient à en lever, pas à pas…
Nettoyer mes blessures, mes douleurs et des schémas de pensées qui me limitent me permet d’avancer vers la compréhension de moi-même. Penser à mes vraies valeurs, à mes qualités, à mes atouts. Affiner la conscience de QUI je suis et de quels sont mes besoins. Alors, en développant doucement ma confiance en moi, le moment vient inéluctablement où des décisions doivent être prises… parce que le cadre dans de vie dans lequel j’évolue ne colle plus à ce que je sais de moi maintenant, à qui je suis au plus profond de moi et ce cadre doit être réajusté. Il ne s’agit pas de ‘se mettre en danger’, bien entendu. Nous devons nous protéger.
Mais parfois, des pas doivent être franchis : changer d’emploi, refaire une formation, développer sa créativité, déménager, mettre un terme à une relation amicale, sentimentale, voire familiale…
Me connecter à mon pouvoir créateur, à ma capacité de transformer ma réalité et faire grandir mon estime personnelle. Etre authentique. Oser dire. Parler vrai. Cheminer vers la réalisation de soi.
Devenir bon avec moi-même, ouvrir mon cœur et me pardonner mes ‘erreurs’ (qui sont plutôt des expériences de vie et autant d’occasion d’apprendre). Il n’y a rien à regretter. Me pardonner. Arrêter de me juger. Prendre soin de moi. Me regarder avec tendresse. Vivre des moments de paix intérieure plus souvent.
Doucement, apprendre à être bon avec les autres. Développer de l’empathie. Comprendre qu’ils ont aussi leurs blessures profondes et leurs limites. Saisir que leur comportement à mon égard a été dicté par ces blessures ou par leurs propres croyances ou … Apprendre à pardonner. Ne plus les juger. Les regarder avec tendresse. Etre bienveillant.
Laisser la douceur et l’amour prendre sa place dans mon cœur et avec lui, la joie, la paix et la gratitude… d’être QUI je suis, d’avancer avec plus de clairvoyance, de savourer tout ce qui est positif sur mon chemin.
Elever ma conscience et laisser la lumière rayonner de mon âme pour le plus grand bien de tous…
Tout au long du chemin, développez votre intuition. Demandez de l’aide au plan céleste. Elle vous sera toujours accordée. Connectez-vous à votre/vos guide(s). Ecoutez ce qu’il(s) vous dit/disent : il peut s’agir d’un afflux d’énergie (une sensation d’être profondément aimé et d’être accompagné et soutenu, se sentir comme ‘enveloppé’) ou peut-être, l’/les entendrez-vous distinctement. Demandez-lui/leur des conseils sur la direction à prendre. Un guide ne vous jugera jamais. Il n’est que bienveillance. Il ne vous dira jamais quelle décision prendre mais vous conseillera sur quelle direction serait la plus juste pour vous aujourd’hui.
Ho’oponopono est une technique de réconciliation avec soi-même et peut nous réconcilier avec notre enfant intérieur.
Hoʻoponopono (parfois traduit par « rétablir l’équilibre») est une tradition sociale et spirituelle de réconciliation des anciens Hawaïens. Le mot hoʻoponopono se compose de hoʻo qui signifie « commencer une action » et ponopono signifie « remettre en ordre, harmoniser, nettoyer... »
Nous avons tous été des enfants et notre enfance conditionne immanquablement notre vie d’adulte. La personnalité d’un adulte est souvent déterminée par une ou des grandes blessures émotionnelles vécues quand nous étions petits (trahison, abandon, rejet, humiliation ...).
Quand nous nous sentons blessé à l’âge adulte, il y a fort à parier que la source de cette douleur n’est pas l’événement en soi vécu aujourd’hui mais l’écho donné par la blessure originelle ressentie dans notre enfance. En ce sens, si nous savons être à l’écoute, l’enfant intérieur est un vrai maître intérieur.
C’est comme si le petit enfant, seul, sans défense, appelait à l’aide. Cet enfant blessé a besoin que nous revenions vers lui pour en prendre soin. Il nous attend patiemment depuis des années. C’est comme s’il disait : « Toi qui as grandi, qui es devenu adulte, sois aujourd’hui le parent divin pour que moi, je puisse être l’enfant aimé. »
Devenons le parent divin de cet enfant. Dès l’instant où nous prenons conscience de son existence, cet enfant pourra grandir en lumière et passer de l'enfant blessé à l'enfant divin et protégé.
S’écouter avec des oreilles reliées au cœur, se tourner vers soi, se relier à son enfant intérieur (une belle photo de nous petit peut aider) et, sans analyser de quel type de mémoire il s’agit, en lui parlant avec tendresse, bienveillance et compassion, en répétant les 4 phrases mentalement, vous permettrez à cette mémoire de se nettoyer.
Ces 4 phrases sont: Je suis désolé(e), Pardon, Merci, je t’aime.
*DESOLE, mon petit/ ma petite, j’ai laissé des années passer sans me relier à toi, je t'ai laissé seul dans tes souffrances et j'en suis sincèrement désolé. Je n’avais pas compris que je ne devais pas me justifier, prouver quelque chose mais que c’est toi qui portes la blessure…
*PARDON de ne pas avoir compris que c’est toi qui m’indiques à travers les paroles de l’autre que tu es en souffrance, pardon de ne pas t’avoir écouté. Jusqu’à présent, je cherchais les solutions à l’extérieur de moi, je n’avais pas compris que c’était toi ma solution, que c'était toi ma guérison. Aujourd’hui, je t'entends.
*MERCI de m’avoir invité à la relation la plus merveilleuse au monde. Je suis là pour prendre soin de toi.
*Je t’aime Je t’aime, je m’aime (ou on peut dire « j’aime la vie ou le créateur » (en fonction des croyances)). Je te demande d'avoir confiance en moi. Maintenant tu ne seras plus jamais seul. Sache que tu peux pleurer dans mes bras, je suis là pour t’accueillir et ceci, chaque fois que tu en auras besoin.